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MMA: en Afrique du Sud, tout le pays derrière Dricus Du Plessis

MMA: en Afrique du Sud, tout le pays derrière Dricus Du Plessis
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MMA: en Afrique du Sud, tout le pays derrière Dricus Du Plessis
MMA: en Afrique du Sud, tout le pays derrière Dricus Du Plessis
MMA: en Afrique du Sud, tout le pays derrière Dricus Du Plessis

L’étoile montante des arts martiaux mixtes (MMA), qui vient de fêter ses trente ans, s’apprête à défier le champion américain poids moyen de l'UFC, ce dimanche matin, pour tenter de lui ravir sa ceinture. Malgré des propos controversés, «DDP» jouit d’une grande popularité au sein de la nation arc-en-ciel.

Sur un cliché qu’il conserve soigneusement, Kagiso, lunettes de soleil et grand sourire, pose aux côtés de sa star, Dricus Du Plessis, le poing serré. Une photo prise au détour d’un tournoi organisé dans le pays, et qui vaudra peut-être bientôt de l’or pour ce fan puisque l’athlète pourrait devenir le premier Sud-Africain à être sacré champion à l'UFC s’il remporte son combat ce week-end. « D’après moi, sur le papier, il est meilleur que son adversaire dans tous les domaines : puissance, striking, techniques de lutte, grappling ...

Ce serait un tournant historique et un rêve pour nous, d’atteindre un tel sommet au sein de la communauté internationale de MMA », s’enthousiasme ce passionné, qui suit l’évolution du sport au sein de son pays depuis près de vingt ans.

Dricus Du Plessis doit affronter Sean Strickland dans la nuit de samedi à dimanche (3 heures du matin TU) au sein de la Scotiabank Arena de la ville canadienne de Toronto, à l’occasion de l’UFC 297 (l'Ultimate Fighting Championship américain, soit la ligue la plus importante de ce sport). Un combat qui s’annonce rugueux, puisque l’Américain défend sa ceinture de poids moyen pour la première fois. Mais Kagiso ne sera pas le seul à encourager le Sud-Africain lorsqu’il pénètrera au sein de l'octogone, car le sportif compte désormais de nombreux supporters chez lui, et même les rugbymen champions du monde des Springboks se sont fendus d’une vidéo pour l’encourager.

Au sein des différents clubs du pays, comme à Quan Wessels au nord de Johannesbourg, on veut aussi croire en cette victoire. « Il est bien préparé physiquement, en très bonne forme physique et il a une approche implacable, il sait déborder ses opposants », estime Obakeng Mahura, entraîneur et combattant amateur. « Moi, je suis sûr qu’il va gagner », renchérit Thimna Mhlauli, qui s’apprête à mener son premier combat professionnel, « sans doute vers le 4ème round, par KO technique. » Même l’ancien champion de cette catégorie des moins de 84 kilos, le Néo-Zélandais d’origine nigériane Israel Adesanya, y est allé de son commentaire, donnant « DDP » victorieux face à son adversaire.

Il faut dire que le Sud-Africain brille à l’UFC depuis son entrée en 2020, ayant accumulé au compteur six victoires en six combats, la dernière contre l’Australien Robert Whittaker.

Mais le personnage n’est pas sans controverses. D’habitude, c’est son rival, Sean Strickland, qui joue le rôle de l’anti-héros. Sorti de la mouvance néo-nazie grâce au MMA, l'Américain est connu pour ses folies au micro et son caractère explosif. Cependant, cette fois-ci, c’est Du Plessis qui a créé la polémique en promettant, en conférence de presse, de faire remonter pendant le combat les souvenirs de l’enfance battue de l’Américain. « Ça fait partie du spectacle, les fans veulent voir ça, deux combattants qui ont un conflit, puis qui vont dans la cage afin de le résoudre, et on a un vainqueur ! » réagit Thimna Mhlauli. Son collègue Obakeng est moins convaincu : « je pense qu’il y a une limite, en MMA, en termes de propos provocateurs, et selon moi il l’a un peu dépassée. À mon avis, ce n’est pas très bon pour le sport, quand cela devient trop personnel. » L’ambiance est en tout cas déjà électrique, puisque lors de l’UFC 296 mi-décembre, les deux adversaires ont commencé à se battre dans le public.

Identité africaine
Du Plessis a aussi reçu une amende pour être sorti de la cage, en juillet dernier, afin d’aller saluer l’ancien président Donald Trump présent dans le public. Mais le Sud-Africain blanc avait vraiment défrayé la chronique l’année dernière, en déclarant que c’était bien lui

« le combattant africain de l’UFC », et non Israel Adesanya, Francis Ngannou ou encore Kamaru Usman, qui ont bâti leur carrière hors du continent. 

Pour JT Botha, son partenaire d’entraînement, « il n’a pas dit ça de façon malveillante » mais voulait souligner sa fierté d'« être resté en Afrique, pour s’entraîner, pour construire son parcours et pour se battre. » L’ancien champion d’EFC (Extreme Fighting Championship, la ligue sud-africaine) continue en effet d’évoluer au sein du club CIT de Pretoria, qui a aussi fait émerger le combattant d’UFC Cameron Saaiman. S’il ne partira pas favori face à la foule rassemblée au Canada, « DDP » est en tout cas toujours très admiré dans son pays, qui croit en ses rêves lorsqu’il affirme être « là pour devenir le meilleur au monde. »

 

 

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